Journal d'un dresseur
l Dossier du cavalier Jacquaire



ALIMENTATION DU CHEVAL

Autant le cavalier peut se ravitailler assez facilement, autant notre compagnon de route n'a pas toujours sa dose énergétique, d'ou l'intérêt d'avoir un cheval habitué à manger toutes sortes de graine et d'agrumes
( j'ai traversé l'Espagne avec des carottes, en effet ce légume remplace l'avoine ou d'autre grain à partir d'une certaine quantité, environ 10 kgs pour 500 kgs de poids vif ).
Le fourrage que vous trouverez en cours de route doit être le meilleur possible, évitez les vieux foins, moisissures ou le foin trop jeune ( 3 semaines de séchage ).
L'herbe de prairie est sans doute le meilleur allié pour notre voyageur pourvu qu'elle soit nutritive. A l'inverse, faire très attention à la suralimentation en grain ou granulé surtout si le cheval est attaché ou enfermé, le coup de sang ou maladie du Lundi est plus fréquente qu'on pourrait le penser, mais résulte souvent d'une mauvaise utilisation de l'alimentation par son propriétaire.
En résumé, je vous rappelle que le cheval doit être heureux de voyager, il a les oreilles pointées devant, se porte généreusement vers l'avant, à de l'entrain le matin, accélère son allure au pas afin de terminer son étape avant la nuit, joue dans son parc avec ses congénères s'il en a, est attentif, confiant et dominateur quand un obstacle ou un danger s'approche de lui; autant de qualité que vous devrez définir sans cesse afin de détecter toutes anomalies qui pourrait l'affecter et par conséquent altérer la joie de vivre en nomade pour le cheval comme pour le cavalier.